Vous avez sûrement lu, entendu ce mot des centaines de fois…

Mais la gratitude c’est quoi? Dire merci ?
Ne pas être ingrat ?
( l’oiseau blessé que tu nourris et qui va te laisser une crotte sur ton joli pull en partant…quel ingrat! )

 

Quel lien entre gratitude et immunité ?

Quand on tape gratitude sur google on trouve tout un tas de trucs…

Pour moi, la gratitude, c’est ce sentiment profond de sérénité, de reconnaissance envers ce que l’on ressent à l’instant t : la chaleur interne ressentie face à un superbe coucher de soleil, le bon repas préparé avec amour quand on a trop trop faim, une main tendue lorsqu’on en avait besoin…
Pour moi, c’est de l’émotion, du sensible, de la paix intérieure. J’ai énormément de gratitude envers la nature et ses milliers de couleurs, parce que ça me fait du bien, parce que ça me fait exister. J’ai de la gratitude envers mes parents pour les valeurs qu’ils m’ont transmises, de la gratitude envers moi même d’avoir réussi à franchir les obstacles sur mon chemin…

Cette gratitude, c’est un ensemble de sensations, d’énergies, d’émotions, de neuro hormones, qui afflue dans le cerveau, dans le corps. C’est un mécanisme de plaisir qui a énormément de bienfaits. Parlons en:

Des études ont montré que la pratique de la méditation, de la gratitude augmentent la capacité à se protéger de la dépression, des addictions, du manque d’estime de soi, des maladies, en augmentant le système immunitaire biologique et émotionnel *
Développer sa gratitude, c’est s’habituer à ressentir des émotions positives, joie, reconnaissance, amour, pour ce que l’on vit, expérimente, observe, plutôt que d’attendre en permanence quelque chose: vous savez, ce fameux « je serai heureux quand j’aurai telle ou telle chose, quand j’obtiendrai ceci ou cela… »
Autrement dit, la gratitude, c’est d’aller jouer sur l’herbe, sentir sa fraîcheur agréable, observer sa palette de couleur, regarder une coccinelle grimper le long d’une tige, plutôt que de pester sur le voisin parce que son gazon est plus vert, mieux coupé, et de lui souhaiter d’avoir des taupes…

Alors, comment on fait pour cultiver la gratitude ? 

C’est tellement simple que ça paraîtrait compliqué !

On peut trouver la gratitude partout, puisqu’elle est en soi : plutôt que de penser à ce que vous n’avez pas, ou plus, ou pas encore, regardez la seule beauté qui existe: celle qui est là, maintenant.
La chaleur agréable d’une bonne douche, un bon thé, le bien-être que procure un sourire, la douceur de la fourrure de son animal de compagnie, une plante qui s’épanouit, une photo qui saisit un instant de partage et de joie…
Cela peut sembler un peu niais, mais le cerveau adore ça… et plus vous allez prendre l’habitude de cultiver ces petites joies, plus il va en redemander, et plus vous allez vous sentir en paix avec ce que vous vivez.
Je sais, il y a des périodes où ce n’est pas facile, notamment en ce moment. Mais vous pouvez faire le choix de vous mettre en colère, rager, pester, fulminer, avoir peur, ou continuer à ressentir de la joie.
Et NON, ça ne veut pas dire accepter n’importe quoi, faire l’autruche et occulter. C’est ce que je me suis dit au départ, puis j’ai réalisé que la peur et la colère m’empêchaient de réfléchir, tandis que l’état dans lequel je suis quand je cultive la gratitude me permettait d’avoir l’esprit clair, de prendre les bonne décisions et de m’exprimer en alignement avec mes pensées.

Les fréquences et l’immunité

Lorsqu’on ressent une émotion, on vibre à une certaine fréquence.

On retrouve ces fréquences en rapport avec les ondes cérébrales, et les fréquences propres à chaque chakra.
J’ai envie ici de faire le lien entre les sons sacrés, qui permettent de s’apaiser, sous forme de mantra ou de musique, les ondes de formes en feng shui et radiesthésie, la circulation de l’énergie (Qi, prana, ki), et la vibration des émotions.
Sans partir dans un labyrinthe d’études scientifiques, de recherches, de théories, qui risqueraient de vous perdre, de me perdre et de nous éloigner du sujet, j’aimerais que vous preniez le temps d’essayer quelque chose :

Pensez à quelque chose d’agréable, de drôle, de plaisant, et soyez attentifs à ce que vous ressentez dans votre corps : vous sentez vous plus fort, ou plus faible ?

Lorsque l’on essaie de remonter le moral à quelqu’un, on essaie de faire remonter ses taux d’hormones de bonheur, son énergie, sa vibration.
Pourquoi? Parce qu’un évènement est neutre, et une fois le choc émotionnel encaissé, il est inutile de rester à ruminer ce choc. Pour faire le lien avec la médecine chinoise, et les mémoires cellulaires, le choc va se cristalliser dans le corps et entraver la bonne circulation de l’énergie :

  • colère : le Qi du foie stagne, et déborde parfois sur l’estomac : l’énergie ne circule plus correctement

  • peur: le Qi des reins est affaibli, la force vitale est en berne, l’action est bloquée, on est « saisi »

  • tristesse: le Qi des poumons est bloqué, la poitrine est serrée, on respire mal, l’immunité et la circulation du souffle sont entravés

  • souci: le Qi de la rate est bloqué, les liquides stagnent, l’humidité s’installe, on est « brouillé »

Ce lien entre psycho et somatique (soma = le corps)  permet de comprendre comment est ce qu’une telle émotion non digérée va nous empêcher de respirer, penser, bouger correctement.
Lorsqu’on cultive la gratitude, la joie, l’amour propre, l’estime de soi, on permet à cette énergie de circuler petit à petit, en digérant les émotions (en médecine chinoise, ces émotions vont passer par des canaux qui sont les organes creux pour pouvoir être excrétés: estomac, gros intestin, vessie etc…)

en conclusion : cultiver la gratitude, c’est mettre toutes les chances de son côté d’avoir une immunité physique et émotionnelle : on ne cristallise pas, on laisse couler, on digère, et on a notre armée bienveillante à nos côtés: le recul, la résilience, le discernement, l’optimisme.

 

En occident, on a tendance à séparer la pensée du corps : le psycho d’un côté, le biologique de l’autre. Et pourtant, il n’y absolument aucune séparation, le physique a un effet direct sur le psychique et vice versa.

C’est un abus de langage que de dire « c’est dans ta tête » : la différence entre un placebo et un médicament, c’est que ce dernier a un effet (parfois légèrement) supérieur à ce que l’esprit est capable de faire comme changements dans son corps : cela montre bien la puissance de la pensée sur notre bien-être !
Les travaux du Dr Deepak Chopra, entre autres, ont montré que la pensée positive était primordiale dans l’accélération de la guérison.

Et comme il vaut mieux prévenir que guérir, commencez dès maintenant à cultiver votre jardin de joie, de gratitude, d’optimisme, de rires, et de toutes les belles choses présentes ici et maintenant, à condition qu’on accepte de les voir …

 

Helene de Holistik Fit

 

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