L’effet placebo, c’est quoi ?
« Un effet placebo n’a pas d’efficacité propre ou spécifique mais agit sur le patient par des mécanismes psychologiques et physiologiques. «
Les études sont réalisées avec plusieurs groupes de personnes, un groupe prenant un vrai traitement, une autre un faux traitement, et souvent un groupe neutre. On observe l’effet placebo lorsque le groupe manifeste des changements physiologiques et psychiques sans savoir qu’ils ont pris un faux traitement.
Les critères pour que l’effet placebo fonctionne : le conditionnement
– Le nom : si le nom est compliqué et sonne comme le nom de la douleur, il semble mieux fonctionner
– L’attente que nous en avons – croyance, espoir de guérison, foi
– L’influence d’une personne d’envergure qui valide l’efficacité du médicament : médecin, professeur émérite, (voire influenceur/influenceuse)…
-l’environnement : l’environnement dans lequel le placebo est pris change la manière de ressentir, de penser et d’agir
-La gratitude : le fait de se dire à quel point on a trouvé le bon médicament, le bon médecin/thérapeute, LA solution
Le conditionnement entraîne des modifications chimiques et de comportement vers une amélioration voire disparition des symptômes
En combinant l’espoir de la guérison avec la gratitude d’avoir une solution, le corps commence à changer de manière physiologique pour s’adapter aux conséquences attendues. Plus il y a des facteurs qui donnent du sens aux effets du médicament, plus les modifications corporelles et psychiques se font.
Des études montrent que 4 personnes sur 5 prenant un placebo pour une dépression réagissent aussi bien qu’avec les vrais anti dépresseurs !
La bonne nouvelle dans tout ça ?
Par le seul moyen de la pensée il est possible d’avoir la volonté d’aller mieux, d’aller bien.
Ce changement de pensée emmène des changements physiologiques.
Doit on avoir une influence extérieure, un placebo pour que ça fonctionne ?
Pas forcément. En travaillant sur le système nerveux autonome, en pratiquant la méditation, les changements commencent également à opérer. On ne compte plus sur un facteur externe, mais sur soi.
Voilà pourquoi l’implication dans sa guérison est importante !
Patience, discipline et engagement seront requis 😉
L’effet nocebo
L’effet inverse existe aussi :
La prise engendre uniquement les effets secondaires annoncés du médicament qu’on pense avoir ingéré si l’on part avec un mode de pensée pessimiste, ou si l’on ne fait pas confiance au professionnel.
On est donc capable de s’auto-saboter lorsque l’on voit le verre à moitié vide !
D’où l’importance de la foi en soi, de l’amour de soi et de la confiance en un revirement positif d’une situation !
L’effet placebo n’est clairement pas à jeter. Il y a beaucoup d’espoir dans cette pratique, notamment sur la prise de conscience de la place de la pensée positive et de l’engagement du patient envers sa guérison !